« Depuis le début de la période hivernale il n’y a pas de chauffage. Je dors avec un bonnet, deux pyjamas et un peignoir. »
« J’ai 52 ans et de nombreuses maladies, dont une lourde pathologie cardiaque. Quand on frappe sur la porte pour attirer le surveillant, il faut en moyenne 1h15 pour obtenir une réponse. Et si mon cœur venait à lâcher ? »
« La cellule qui m’a été attribuée n’avait pas de matelas, d’oreiller, d’armoire, de kit WC. Une saleté déconcertante, on n’aurait pas osé mettre un animal dedans. »
« Je fais partie de l’administration pénitentiaire et régulièrement mes collègues se vantent de taper du détenu. Moi, je n’en peux plus, mais j’ai peur de parler et perdre mon travail… »
Ces témoignages ne sont que quelques exemples
des 4640 sollicitations
reçues
par la
permanence de l’OIP l’année dernière.
Ils sont la base de notre
travail
d’enquête, au
cours duquel chaque source est anonymisée et
recroisée pour garantir sa
fiabilité.